Je suis ravie d’annoncer la publication d’un article que j’ai co-écrit avec Umberto Bongianino, intitulé « The Pink Qurʾan: A Reverse Biography », dans le Journal of Islamic Art and Architecture :
Très heureuse d’annoncer la parution de mon premier article consacré aux manuscrits coraniques marocains dans le Journal of Islamic Manuscripts, 16(2), 191-240. 📄 Titre :À propos d’un ancien manuscrit du Coran en écriture coufique, donné à la Grande Mosquée de Malaga (article en français) 🔗 Lire l’article ici
Cet article porte sur le plus ancien manuscrit du Coran légué à la Grande Mosquée de Malaga en al-Andalus. Des feuillets de ce manuscrit – dont certains portent dans les marges des perforations formant les mots « ḥabs/ḥubbisa » et « Grande Mosquée de Malaga » – sont dispersés dans plusieurs collections du Maroc ou circulent sur le marché de l’art. La présente étude vise à rassembler l’ensemble des feuillets existants pour réinsérer ce témoignage matériel anonyme dans son contexte historique.
Les 5 et 6 juillet 2025, j’ai eu le grand honneur de visiter le château du Maréchal Lyautey en Lorraine. Résident général de France au Maroc (1912–1925), Lyautey était non seulement un homme d’État, mais aussi un admirateur passionné de l’art et de la culture marocains. Son château abrite une collection extraordinaire d’artisanat marocain, de livres et d’objets personnels — un témoignage rare et puissant d’une relation séculaire entre la France et le Maroc.
Ce patrimoine unique est aujourd’hui entre les mains de la Fondation Lyautey, un petit groupe de bénévoles passionnés qui œuvrent à la préservation du château et de ses remarquables collections. Mais cet héritage est fragile — et a besoin de plus de visibilité et de soutien.
Si vous croyez en l’importance de la protection du patrimoine culturel et de la valorisation d’une histoire partagée, je vous invite à découvrir et soutenir le travail de la Fondation Lyautey : https://lyautey.fr/fondation/
A travers « L’odyssée du plus ancien Coran de la Bibliothèque royale du Maroc », Éléonore Cellard retrace l’histoire du plus ancien manuscrit coranique conservé au Maroc : un codex unique en un seul volume écrit en coufique et datant du IIe siècle de l’Hégire (VIIIe siècle de notre ère). Probablement d’origine orientale et parfois attribué au calife ‘Uthman ibn ‘Affan, le manuscrit a voyagé vers l’ouest au fil des siècles avant d’entrer dans la Bibliothèque du Roi du Maroc.
Remarquablement préservé jusqu’à la fin du XXe siècle, il a ensuite subi d’importantes pertes, entraînant la disparition de nombreux folios, dont beaucoup ont depuis été retrouvés sur le marché de l’art. À l’aide de photographies d’archives et d’un examen direct, le Dr Cellard retrace le parcours du manuscrit et met en lumière les enjeux de la préservation du patrimoine islamique ancien.
L’AKU-ISMC, en collaboration avec l’Académie des sciences (Portugal), présente « Manuscripts for Research : An Advanced Course in Arabic Manuscript Studies », un cours de formation avancée pratique sur les manuscrits arabes, pendant quatre jours, dirigé par le professeur Walid Ghali, Dr. Éléonore Cellard et Dr. Juan Acevedo.
Je suis heureuse de vous annoncer la publication de mon nouvel article consacré au développement des points diacritiques dans les plus anciens manuscrits du Coran. Mon article explore un fragment de manuscrit inédit, son contexte de production et son système de points diacritiques très particulier. Publié dans Déroche, François, eds. The Qurʾan and Its Handwritten Transmission, (Leiden, The Netherlands: Brill, 09 Dec. 2024).
L’article n’est pas en accès libre, mais si vous souhaitez le lire, n’hésitez pas à m’écrire!
Je suis heureuse d’annoncer que j’ai obtenu une subvention de la Fondation Max van Berchem à Genève. Grâce à cette bourse, je vais pouvoir poursuivre mes recherches sur les anciens manuscrits du Coran, copiés en écriture coufique, dans les bibliothèques au Maroc. Un grand merci à la Fondation Max van Berchem pour son soutien et sa confiance !
Le lundi 15 juillet, je présenterai les résultats d’une campagne d’analyses des encres et des parchemins des fragments coraniques anciens réunis dans le volume de la Bibliothèque nationale de France, Arabe 328. Cette campagne d’analyses a été menée avec les scientifiques du CRCC, Anne Michelin, Oulfa Belhadj et Sylvie Tao.